Pourquoi Consulter

 

Les motifs sont divers (une liste non-exhaustive d’indications est donnée en page d’accueil) ; ils se caractérisent tous d’une certaine souffrance : vive comme dans le cas de l’angoisse ou du deuil, diffuse comme dans le cas du malaise, du mal-être, ou de la dépression parfois...

Souvent, la forme d’une plainte est déjà présente dans la décision de consulter ; elle peut prendre des formes diverses ; par exemple : « Je n’arrive pas à faire cela, à m’y résoudre » ou au contraire : « je ne peux m’empêcher de faire cela qui, je le sais, m’est néfaste » ou encore : « je me sens terrifié, paniqué, par telle chose ou dans telle situation ». Mais ce n’est pas toujours le cas ; éprouver le besoin de se confier au-delà de la simple conversation entre amis, de faire le point quand l’on sent confusément que l’essentiel nous échappe, ouvrent déjà la possibilité qu’un travail puisse s’engager.

Ce travail thérapeutique n’est pas, ne peut pas être, une rééducation, ni se fonder sur le conseil ou la suggestion – pratiques dont on peut de bon droit objecter au praticien : « mais, pour qui vous prenez-vous donc ? ». En revanche, il peut se fonder sur la découverte de l’inconscient par Freud ; L'inconscient, dit le psychanalyste Jacques Lacan, est ce chapitre de mon histoire qui est marqué par un blanc ou occupé par un mensonge. Il peut mener à la sortie de l’impasse initiale, celle qui a conduit à la première consultation ; il peut mener enfin à la découverte et la création singulière d’un gay sçavoir (selon le terme inventé par Rabelais dans Gargantua, et repris par Nietzsche) : à l’opposé de la tristesse, il y a le gay sçavoir, lequel, lui, est une vertu1 (c’est-à-dire une force).


1. Jacques Lacan in Télévision, p.40

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